Randonnée en pré-jungle Amazonienne
On a donc quitté l’Altiplano des Andes pour descendre en altitude, et se rapprocher de la jungle Amazonienne. Notre objectif : Samaipata !
A Samaipata, on compte bien partir randonner dans le parc national Amboro, afin de découvrir la pré-jungle d’Amazonie. On pensait au départ aller explorer la jungle quelques jours (on avait payé les vaccins pour…), mais finalement on ne pourra pas caler cela dans notre programme.
Et on sait qu’il y a aussi de belles ruines pré-Inca à visiter : El Fuerte.
Se rendre à Samaipata
Pour se rendre à Samaipata, nous étions partis de Torotoro et avons repris un mini-bus direction Cochabamba. De là, nous avons repris un autre bus direction Samaipata, en passant par la nouvelle route du nord. Apparemment, c’est mieux que par la route du sud…
La Finca La Vispera
Si on a bien un spot à vous conseiller pour votre séjour à Samaipata, c’est la Finca La Vispera ! Une finca, c’est une sorte de ranch ou de plantation. Ici, c’est un vrai petit paradis !
Quelques chevaux, beaucoup de plantes, de légumes et d’arbres fruitiers. Ils ont tellement de nourriture qu’ils ont un espace restauration en mode « slow-food ». On ne connaissait pas le concept, on a adoré ! Le principe est simple, c’est on « chill », pendant que les cuistots nous préparent de bons petits plats à base de produits du jardin et bios. Le top du top !
Bon attention, comme il est difficile de trouver des distributeurs, pensez à venir ici les poches pleines de billets.
Il y a également des chambres vraiment sympas pour dormir, ou un petit terrain avec salle de bain commune pour ceux qui veulent camper avec leur tente. Vu notre bugdet serré, on préfère profiter de la nourriture et dormir dans notre tente !
El Fuerte, des ruines pré-Inca
Petite surprise, en arrivant à Samaipata, on échange des sms avec nos amis Morgane et François , et on apprend qu’ils sont eux aussi dans la ville !
Du coup, on en profite pour se faire un petit resto ensemble le soir, et visiter les immanquables de la région ensemble. Le lendemain, on commence par les ruines d’El Fuerte, qui datent de l’époque pré-colombienne, bien avant que les espagnols ne débarquent pour foutre le boxon…
Sur ce site, il est censé régner une ambiance mystique. Bon je vous avoue que l’on n’a pas senti grand chose… Enfin si moi (Thomas), j’ai bien senti que mon estomac d’habitude si costaud avait un petit pépin… Et franchement, le parcours bien tracé de la visite des ruines m’a paru long, mais long ! Heureusement, j’ai pu trouver un petit bout de forêt pour soulager mon mal (désolé encore aux autres touristes pour toute gène occasionnée !). Bref, les joies du voyage 🙂
Remis de mes problèmes gastriques, on a pu tous profiter de ce superbe site, qui offre plusieurs bâtiments à découvrir le long du sentier de visite, avec un petit spot où vous pourrez vous amuser à faire de l’écho entre les collines.
Des tours permettent d’observer les ruines principales, qui auraient été occupées 2000 ans avant Jésus-Christ ! Mais comme il a été déserté par les Incas juste avant l’arrivée des Conquistadors, personne ne sait vraiment à quoi servait ce site. Était-ce un fort ? un lieu pour nettoyer l’or découvert ? Un temple dédié au serpent et au jaguar ? On ne le saura probablement jamais…
Parc National Amboro : avant-gout de la jungle Amazonienne
Suite à cela, on rejoint en ville un guide local qui va nous aider à découvrir le parc national Amboro. Ce guide est apparemment l’expert absolu du coin, et il a fait partie d’expéditions ayant fait la traversée du sud au nord du parc national.
Il nous dit que cette traversée a couté la vie a beaucoup d’aventuriers, et qu’un homme seul ne pourrait jamais y arriver à cause des multiples dangers de la forêt. Ours, jaguars, serpents, et autres joyeusetés sont ici bien présentes. Chouette, ça va nous rappeler le Népal !
Bon il est évident que pour nous, en quelques heures, nous n’aurons pas l’occasion de nous aventurer trop loin en terrain hostile. Mais on a tout de même eu notre lot de surprises !
Des rencontres incroyables
Dès le début de la marche, on a croisé le chemin d’un serpent, qui visiblement piquait un petit roupillon. Notre guide nous dit qu’il ne faut pas le déranger celui-ci, car potentiellement mortel. Mais heureusement, il a avec lui tout le nécessaire pour extraire le poison d’une plaie (là tu te sens tout de suite mieux !)
Un peu plus loin, notre amie Morgane pousse un cri de douleur ! C’est une magnifique chenille qui vient de la toucher. Manque de chance, si belle qu’elle soit elle est aussi urticante, et Morgane est prise de douleur comme si sa peau la brulait… Heureusement, le guide ne panique pas et lui assure que la douleur devrait passer.
Un peu plus loin, on croise la route de papillons à moitié transparents, et pas farouches pour un sou ! Ils nous laissent facilement les manipuler, et ne semble pas nous craindre. Dans mes souvenirs, toucher un papillon, ça lui faisait perdre sa substance, vous savez quand il tombe à moitié en poussière ? Bon là, eux clairement ils s’en foutent.
On finira par un moment de chasse aux singes, quand notre guide nous fait écouter un groupe de singes qui se baladent dans les arbres ! Morgane a bien essayé de les photographier, avec son oeil de lynx, mais la qualité de l’image n’est pas géniale. De mon côté, comme souvent, j’ai un peu galéré pour les dicerner…
Prochaine étape : La Paz !
On a pas passé beaucoup de temps à Samaipata, mais en tout cas c’était vraiment top ! On a hésité avant d’y venir, mais au final on ne peut que vous conseiller d’y aller.
Ça permet de changer un peu par rapport à l’Altiplano après y avoir passé autant de temps, et en plus la ville est vraiment chouette, un petit bourg comme on les aime nous !
On va maintenant se diriger vers Santa Cruz, pour prendre notre avion jusque La Paz pour la fin de nos aventures en Bolivie ! Ciao !