Les plages paradisiaques de Lombok

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L’avion en Indonésie

Suite de nos aventures en Indonésie, on a quitté l’ile de Java en avion pour atterrir directement à Lombok. Comme on a que 35 jours ici, et que l’on ne voulait pas se galérer à traverser Bali d’Ouest en Est, et en prenant 2 bateaux, nous avons opté pour un saut en avion.

Alors comment vous expliquer… Morgane elle n’a jamais peur (enfin presque…), quant à moi, l’avion, si je connais depuis très petit, je n’y suis jamais à l’aise. Alors prendre un vol interne dans un pays comme l’Indonésie, j’étais assez réticent !
Du coup, je me suis amusé à regarder sur internet pour savoir si les compagnies locales avaient bonne réputation. Le choc, elles sont je crois toutes blacklistées chez nous… Ça commence bien. Pourtant, aimant me faire mon propre avis, je continue de fouiller, et je découvre qu’en fait elles n’ont pas forcément plus d’accidents mortels. Beaucoup d’atterrissages non contrôlés, mais globalement peu de morts. Et surtout, de la colère envers les occidentaux car pour elles, nous avons bien plus de morts sur nos compagnies (ils citent en exemple Air France, nous sommes fiers !).

Je finis par me rassurer, et on décide de prendre la low cost Lion Air pour faire notre voyage.

Kuta Lombok, un havre de paix à préserver

Une fois arrivés à l’aéroport international de Lombok, nous suivons encore les conseils de Fabienne et Benoit du blog novo-monde, et nous prenons un taxi Blue Bird pour rejoindre Kuta.

Rien à voir avec la ville de Kuta Bali où c’était la jungle. Ici, nous sommes au cœur d’une ile verte et peu habitée, où le tourisme n’a pas encore fait ses ravages comme sur l’ile voisine. Le décor autour de nous est somptueux, on se croirait au jardin d’Éden, avec quelques habits en plus.

La plage de Kuta
La plage de Kuta

Ici, on se détend par rapport aux premiers jours sur Java. Le temps est idéal, l’endroit presque bucolique, et surtout, nous sommes loin des foules des autres iles traversées !

Morgane prendra le temps avec Yasmine, une vendeuse locale, de passer un moment à négocier un sarong. Le sarong, c’est ce vêtement traditionnel que l’on nous impose lors de certaines visites de sites spirituels et religieux. Pendant les 15 à 20 minutes de négociation, Yasmine nous donne plein d’informations sur elle, sa famille, sa vie ici à Lombok. Bien sur, on ne saura jamais démêler le vrai du faux. L’intérêt financier derrière notre apitoiement et l’achat du vêtement sont une réalité. Mais ici en Indonésie nous sommes tout de même bien conscients de la situation des gens vivants ici, et de la misère dans laquelle certains vivent.
S’il nous apparait parfois sain de vivre de peu, manquer de l’essentiel est une autre histoire qui nous touche forcément beaucoup.

Yasmine notre vendeuse de sarongs
Yasmine notre vendeuse de sarongs

On essaie de négocier à chaque fois le juste prix, celui qui dit « non tu ne m’arnaqueras pas », et aussi « je t’aide à t’en sortir un peu mieux ». C’est toujours difficile, et on se fera surement arnaquer beaucoup de fois pendant nos vacances. Mais au final, pour nous ce seront quelques dizaines de dollars australiens de perdus. Alors que pour eux, c’est beaucoup d’argent de gagné.

le tour des plages en scooter

Pour profiter pleinement du coin, il n’y a pas 36 solutions : il faut louer un scooter et explorer les plages avoisinantes.

Pour louer un scooter, préférez la solution offerte par votre hôtel. En général ils auront tous des scooters à vous proposer, avec le casque qui va bien pour votre sécurité.

On commence notre tour en mettant le cap à l’Ouest, direction Selong Belanak. Une fois le scooter garé et la taxe de stationnement payée, on profite de cette longue bande de sable, en regardant les surfeurs se donner à cœur joie à leur pratique favorite !

On prend également le temps de profiter des petits restaurants qui bordent la plage, et on découvre les sauces à base de noix de cajou. Un régal ! La nourriture c’est vraiment un plaisir dans ce pays. Ce n’est jamais cher, mais c’est souvent assez bon, avec un mélange sucré salé de rigueur ici.

On poursuit ensuite notre balade avec la plage de Mawi. Cette plage est d’une taille plus modeste, mais avec de belles vagues pour faire du surf.

On se prend au jeu des rafraichissements locaux, et on déguste un ananas découpé en colimaçon et que l’on dévore comme une grosse sucette grâce à sa tige taillée à la machette ! Vu la chaleur, ça nous fait le plus grand bien.

La plage de Mawi
La plage de Mawi

Pour finir cette journée, on passera également par la superbe plage de Mawun. On y croise un pécheur qui semble peiner à trouver des poissons, et qui lutte contre l’eau qui visiblement inonde son embarcation.

  • Sur la route, nous sommes émerveillés par les décors

Le lendemain, avant de quitter le Sud de l’ile de Lombok, nous partons pour l’Est avec notre scooter direction la plage de Tanjung Aan. Celle-ci se trouve un peu après le Novotel, qui est perdu dans la végétation. La modernité et le tourisme de masse sont en train de faire leur chemin jusqu’ici, et il est fort probable que d’ici quelques années, la carte postale soit moins jolie qu’actuellement.

Certains nous disent que Bali fut un temps comme Lombok, on a du mal à y croire ! Et on se dit que l’on aurait préféré que Bali reste comme sa voisine.

On prend notre temps pour monter sur les collines environnantes, puis on retourne sur la plage de Mawun où l’on avait été la veille. On y avait rencontré un jeune enfant, Rico, qui désespérait de nous vendre sa noix de coco. On lui avait promis que si on revenait le lendemain, on lui en prendrait une.
Alors on était vraiment heureux de le revoir, et lui était fier de nous montrer à ses copains et de nous vendre son fruit rafraichissant !

Après un long moment de détente, il est temps de faire route vers le Nord de Lombok, direction les iles Gili !

Gili Air, le calme avant la tempête !

Si Kuta est un paradis, Gili Air n’est pas mal non plus dans le genre lieu de détente au bord de l’eau !

L’une des raisons principales à la venue de touristes sur Lombok, c’est la proximité avec les 3 iles Gili :
Gili Air, connue pour accueillir les gens en quête de calme
Gili Meno, qui n’est pas très fréquentée
Gili Trawangan, réputée pour son ambiance festive

Pour nous, ce sera le calme à Gili Air. On veut recharger nos batteries avant d’attaquer une étape importante de nos vacances ici : un trek sur le volcan Rinjani.

Après une courte traversée depuis Lombok (environ 30mn dans un petit bateau de bois), on pose pied sur cette ile où les véhicules à moteur sont interdits, sauf électrique. On respire un air plus sain, et on prend le temps de marcher. Le tour de l’ile se fait assez facilement, mais prévoyez quand même assez large pour être tranquille.

Notre chambre au Gecko
Notre chambre au Gecko

En arrivant, on va au Gecko Backpackers and Camping. Parce que c’est le moins cher, et parce que la patronne est une française qui est restée vivre ici après être tombée amoureuse d’un indonésien et du pays. C’est là que les ennuis commencent pour Morgane. Surement à cause de la nourriture, elle va restée scotchée au lit dans notre petite cabane toute la journée, et toute la nuit.
Cyrielle, la patronne, m’apporte toute son aide pour rétablir Morgane. Elle me recommande d’acheter de la papaye et du gingembre que l’on trouve facilement dans les commerces de l’ile, pour un traitement de choc. Les infusions de gingembre s’enchainent et les repas sont constitués de papaye uniquement pour la rétablir. Au final, cela marche plutôt bien et Morgane sera de nouveau capable de sortir le lendemain.

Malheureusement, on passe une nuit quelque peu agitée… On a échappé de très peu à une attaque de bed bugs ! Ces petites punaises de lit qui vous dévorent et vous laissent pendant plusieurs jours avec de folles démangeaisons. Elles s’étaient nichées dans les coins de notre moustiquaire. Heureusement, on les remarque très vite lorsque l’on éteint la lumière.
Les punaises de lit n’attaquent que de nuit, et elle commencent à nous tomber littéralement dessus. Si à la première on ne réagit pas trop, à la seconde, on consulte internet et on est désormais certain que ce sont bien des punaises. Ni une ni deux, et en l’absence des gérants, je coupe la moustiquaire avec mon couteau. On pensait être ainsi tranquille, mais une énorme araignée fait soudain irruption sur un des murs. Si les araignées ne me dérangent pas trop (la quasi-totalité n’ont pas ce qu’il faut pour percer la peau humaine), Morgane a horreur de ça ! Alors j’essaie de la chasser, et elle file à une vitesse incroyable malgré sa grande taille. On va enfin pouvoir dormir…

Le lendemain, Cyrielle nous chouchoute, et prend tout en charge pour nous dédommager, et nous reloge même dans un hôtel voisin. Cela me gène un peu, mais on apprécie beaucoup son geste. Si vous pouvez passez chez elle, allez-y, elle prend grand soin de ses invités ! Ce n’est pas notre expérience malheureuse qui doit obscurcir le tableau.

Cyrielle nous prépare infusions et pancakes pour nous requinquer moral et physique
Cyrielle nous prépare infusions et pancakes pour nous requinquer moral et physique

Avec Morgane requinquée le lendemain, on peut enfin faire le tour de l’ile ensemble, et profiter des plages pour se détendre.

Nous en profitons pour réserver nos deux prochains moments forts de nos vacances :
– Un trek de 3 jours et 2 nuits sur le volcan actif Rinjani
– Une croisière de 4 jours et 3 nuits de Lombok à Florès, en passant par l’ile Komodo !

  • Ici pas de route goudronnée, pas de voiture
    Ici pas de route goudronnée, pas de voiture

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