Désert d’Atacama : les sites à visiter absolument !

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Le désert d’Atacama, trésor de l’Altiplano

Nous approchons de la fin de notre séjour au Chili, et nous allons bientôt partir à la découverte de la Bolivie.

Après avoir passé deux journées à Valparaiso, nous avons pris un looooooong bus direction San Pedro de Atacama.

Cette ville, située à l’extrémité sud de l’Altiplano, est une base de départ très connue pour explorer cette région unique au Monde. L’Altiplano, qui est principalement en Bolivie, est une région riche en couleurs et en merveilles de la nature.

Tete de loup vallee de la luna altiplano

San Pedro de Atacama, notre camp de base

Avant d’organiser notre séjour ici, il nous faut poser nos sacs pour quelques nuits dans une auberge. On a opté pour l’Hôtel Laskar, qui est un backpack comme tant d’autres, mais la terrasse extérieure est plutôt agréable. Bon après, on n’envisage pas de rester très longtemps dans l’hôtel, car on veut surtout profiter des paysages extraordinaires de la région.

Une fois les formalités accomplies, nous partons à la découverte de la ville de San Pedro. C’est une ville que l’on aime beaucoup, qui est très agréable à vivre. En plus, ici, il fait tout le temps beau ! Nous sommes en plein désert d’Atacama, la région la plus aride du Monde. Il n’y a presque jamais de nuages, même si nous sommes à plus de 2400m d’altitude !

Eglise atacama adobe

glace artisanale san pedro de atacama

Il y a dans le centre une très belle église en adobe, qui est de la terre cuite séchée au soleil. La place du centre est également très sympa, et il y a tout autour pas mal d’agences pour organiser vos excursions, de restaurants, et d’hôtels. Tout cela se fait très facilement à pied, donc autant en profiter ! Il y a aussi plusieurs glaciers artisanaux, qui ont des glaces avec des parfums très originaux… On vous laisse les découvrir par vous-mêmes 😉

Salar de Tara et aguas calientes : notre première excursion

Pour visiter les sites autour de San Pedro, vous avez 2 solutions :

  • Louer un 4×4 et/ou covoiturer pour amortir les frais
  • Passer par une agence comme nous

Autant vous dire que passer par une agence coute cher, très cher ! Mais cette région est un trésor à découvrir, et on se dit que si on doit craquer notre porte-monnaie avec une agence, c’est maintenant !
Cela nous évitera bien des tracas sur une zone aussi grande que nous ne connaissons pas.

Notre première sortie, c’est au Salar de Tara, dans la réserve nationale Los Flamencos.

Pour l’atteindre, il faut prendre la route 27, direction la frontière avec l’Argentine. Tout le long de la route, nous sommes émerveillés par les paysages qui passent devant nous. Les couleurs sont incroyables ici, tout est magnifique.

Los flamencos route 27 chili

Il y a divers lacs sur notre chemin. Ces lacs sont bordés par des minéraux (par forcément du sel d’ailleurs), qui sont les résidus de l’évaporation de l’eau. Ici, les vigognes (vicunas en espagnol) sont nombreuses, mais trop farouches pour que nous puissions les approcher. On croise aussi beaucoup de flamands roses. Saviez-vous que les flamands naissent blancs, et que ce sont les algues et les crustacés qu’ils ingèrent qui leur donnent cette couleur rosâtre ?
Nous on le découvre en tout cas !
Tous ces animaux sont plus ou moins en danger d’extinction malheureusement.

  • aguas calientes morgane

Près du site d’Aguas Calientes, nous trouvons plein de formations rocheuses toutes plus originales les unes que les autres. Elles se sont formées par la pluie et le vent. La pluie, qui coule le long de la roche se fige en glace la nuit, ce qui a pour effet d’exercer une forte pression sur la roche qui finit par céder. Cela est très visible sur les Catedrales de Tara. Non loin de là se trouvent aussi les Monjes de la Pacana, des moines de pierre. Le plus emblématique est le plus grand, un tantinet…phallique, ce qui amuse beaucoup notre guide !

Cette première journée riche en couleurs est déjà terminée, mais nous sommes loin d’avoir eu notre compte.

Piedras Rojas : retrouvailles entre français

Pour notre deuxième journée et notre seconde expédition, nous retrouvons François et Morgane, deux français de Vannes que nous avions rencontrés dans le bus nous amenant à Atacama.
Nous avons sympathisé lors d’un changement de bus, ce qui nous a amené à vouloir faire une sortie ensemble. Nous n’avons pas exactement le même programme, du coup on passe aussi pas mal de temps à se raconter nos expéditions.
Au cours de nos discussions, on en apprend plus les uns sur les autres, et comme nous ils ont vécu en dehors de France pendant quelques temps.

Pour visiter le site de Piedras Rojas, nous repartons vers les hautes altitudes, entre 4000 et 5000m. Honnêtement, on ne le sent pas trop, car cela fait plus d’un mois que nous sommes là, et on commence à être très bien acclimatés à l’altitude. Pourtant, nous sommes plus hauts que lors de nos voyages au Népal ou en Indonésie !

Arrivés à Piedras Rojas, on en prend plein les mirettes une fois de plus. Les couleurs du lac contrastent avec celles de la roche rouge et des montagnes et volcans qui nous entourent.

piedras rojas thomas
Où est Thomas ?

Sur le site, on croise également de nouvelles vigognes, et aussi des viscachas. Ces boules de poils trop mignonnes sont une sorte d’hybride entre une marmotte et un lapin ! On les adore, mais elles aussi sont en danger, et on essaie de ne pas trop les perturber dans leur quotidien.

  • Piedras rojas bande français
    La bande au complet avec Morgane, François et notre guide

Lagunas Miscanti y Miniques

Une fois retournés en voiture, nous partons pour les Lagunas Altiplanicas. La route jusqu’à ces lacs est toujours aussi belle, et une fois sur le site, nous sommes entourés par deux superbes lacs, la Laguna Miscanti et la Laguna Miniques. Et tout autour de nous, trônent les volcans de la Cordillère des Andes.

La Laguna Miniques est la plus petite des deux, mais elle nous permet de voir un gros troupeau de vicunas. Elles sont occupées à faire le tour du lac, et ne se laissent pas perturber par notre présence. Notre guide nous invite à toujours garder une certaine distance, afin de les laisser tranquilles.

Autrefois, ce lac formait une seule étendue d’eau avec la Laguna Miscanti, au pied du volcan du même nom. Aujourd’hui, il y a toujours un canal souterrain entre les deux, mais nous ne pouvons pas le voir. Un petit sentier a été aménagé pour pouvoir s’approcher du lac Miscanti, cela nous donne l’occasion de nous dégourdir les jambes, dans un décor de rêve !

  • Laguna Miniques volcan
    Laguna et volcan Miniques

Salar de Atacama

salar de atacama flamands roses

De retour à San Pedro, nous quittons nos compagnons pour aller nous balader au Salar de Atacama.

A nouveau, il y a plein de flamands roses dans les environs. En fait, il existe 3 espèces de flamands, toutes en danger. Cette fois-ci nous avons la chance de les voir déambuler en rangs, et bouger de manière synchronisée ! C’est assez drôle à voir.

On nous apprend également que le désert d’Atacama est situé entre deux chaines de montagnes, la cordillère de la Côte et la cordillère des Andes. C’est cette situation géographique précise qui fait que l’eau stagne entre les deux cordillères, et nous permet d’avoir autant de lacs.

salar de atacama sel
salar de atacama

El Tatio : des geysers et une source thermale

Nous voilà au dernier jour de balades dans le désert d’Atacama…déjà !
Et c’est aujourd’hui que nous devons nous lever le plus tôt, pour arriver au lever du soleil aux fameux geysers El Tatio. Nous sommes à nouveau à 4300m d’altitude, et la température est vraiment basse avant l’arrivée du soleil ! On se couvre comme on peut du coup…

Mais c’est le prix à payer pour profiter pleinement des geysers, car la différence de température entre sous la terre et à la surface favorise la vision des volutes de fumées et des fontaines.

El tatio profil
Le profil d’El Tatio

El Tatio, c’est le « Grand-Père » en espagnol. Ce nom vient du profil particulier des montagnes au loin, faisant penser à une personne âgée.

Dans les environs, on voit d’anciennes installations humaines. Le Chili avait tenté d’exploiter la géothermie des lieux, mais l’exploitation était trop dangereuse. On nous invite d’ailleurs à faire attention à bien rester sur le sentier délimité, car des accidents peuvent survenir ici, comme dans toutes les régions semblables. On ne sait jamais quand un geyser peut exploser ou un morceau de sol s’effondrer !

  • El tatio fumée

Non loin des geysers se trouve une source d’eau chaude. Mon goût prononcé pour ces bains ne souffrira pas du froid ! Je ne peux pas m’empêcher de me dévêtir pour aller piquer une tête, même si je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie… En plus, l’eau n’est pas si chaude, et il faut vraiment trouver son spot pour être à bonne température.

Source el tatio

Barbecue à Machuca

Sur la route nous ramenant à San Pedro, nous nous arrêtons tous au petit village de Machuca. C’est un petit village de l’altiplano, qui compte 20 maisons et une église. Ici vivent des éleveurs de lamas, et ils nous font goûter la viande de leurs animaux en brochette.
On mange de moins en moins de viande avec Morgane, mais en tout cas on a trouvé ces brochettes vraiment très bonnes.

Machuca brochettes lama

On ne sait pas trop quoi penser de ce village. D’un côté, on le trouve vraiment mignon et atypique, et nous sommes ravis de nous rapprocher de ces gens, tout en leur donnant un peu d’argent.
Mais on doute un peu de l’authenticité de la chose. Le tourisme de masse donne parfois l’occasion à certains de profiter de notre crédulité.

Machuca eglise
Machuca lamas

Valle de la Luna

Notre journée se terminera par une seconde excursion, à la célèbre Valle de la Luna.

Dans ce lieu vraiment extraordinaire, nous nous croyons sur la planète Mars ! Des dunes de sable, des arrêtes rocheuses taillées aux ciseaux, des plaines arides, des plaines de sel, et au milieu de nulle part, d’anciennes habitations humaines, vestiges d’une activité passée.

L’endroit est vraiment impressionnant, et nos photos ne témoignent pas vraiment de la grandeur de la Valle. Une fois au sommet des dunes ou des arrêtes, on embrasse le paysage, avec les volcans des Andes en arrière plan.

  • toilettes seches

Mirador de Kari et Piedra del Coyote

Avant de rentrer au backpack faire nos sacs, nous avons une dernière expérience à vivre ici : voir le coucher de soleil sur la vallée et les volcans, depuis le Mirador de Kari. C’est aussi sur ce site, qui surplombe la vallée, que se trouve la Piedra del Coyote, sur laquelle tout le monde veut faire sa photo.

On n’y échappe pas 🙂

piedra del coyote
Elle est fissurée la roche non ?

En tout cas, le spot est blindé de touristes, et il nous faut ruser pour trouver un coin loin des foules, pour admirer les couleurs changer sur les montagnes et la vallée. C’est la fin d’un séjour incroyable à San Pedro de Atacama, qui ne pouvait pas se finir autrement que par ça !

Cette région du Monde est un bijou pour tout voyageur, si un jour vous passez pas loin, vous ne pouvez pas la manquer !

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